POUR PARTAGER LEURS EXPÉRIENCES ILS RÉINVENTENT LES GROUPES

Les groupes de développement ont été les fers de lance de la politique agricole des années 1960. Aujourd'hui, ils reviennent sur le devant de la scène. Difficile d'établir leur nombre exact. Neuf cents d'entre eux bénéficient d'appui auprès des chambres d'agriculture. La Fédération nationale des groupes de développement en rassemble 450 dans 35 fédérations départementales et 7 fédérations régionales. Le réseau des Civam en revendique 120. Sans compter les groupes totalement privés. Après une période de désintérêt relatif, de nouveaux voient le jour. Internet favorise la multiplication des plates-formes d'échange. Au virtuel s'ajoutent des groupes de vraie rencontre autour de pistes à explorer : méthanisation, agriculture de conservation, agriculture biologique, homéopathie, vente directe. Il s'agit pour ces agriculteurs d'approfondir leurs connaissances entre eux et auprès d'experts, de structurer leurs échanges grâce à des conseillers. Mais aussi de rompre leur isolement et puiser dans l'attention du groupe un plaisir renouvelé d'exercer leur métier.

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